LES CONQUÊTES ET L'EXTENSION DU ROYAUME FRANC

 

 
En 486, Clovis entre en conflit avec Syagrius, "roi des Romains" au sujet de la ville de Soissons. Il le bat et l'ex-royaume de Syagrius est annexé au Royaume Franc.
De 496 (après Tolbiac) à 509, il conquiert les royaumes des Alamans et des Francs rhénans.
Le baptême de Clovis attise sa rivalité avec le roi Wisigoth Alaric, l'empereur d'orient Anastase prenant parti pour le catholique Clovis. A la bataille de Vouillé (près de Poitiers), en 507, Alaric est vaincu et tué. Clovis conquiert l'Aquitaine, royaume des Wisigoths.
En 508 il choisit Paris comme capitale.
Cette même année l'empereur d'orient envoie à Clovis les insignes consulaires; celui-ci est reconnu comme le plus grand souverain d'occident.
En 511, à sa mort, selon la coutume franque, le royaume de Clovis est partagé entre ses quatre fils: Thierry règne à Metz, Clodomir à Orléans, Childebert à Paris et Clotaire à Soissons.
 
 
 
Bataille de Tolbiac, par SCHEFFER (1837)
Le vase de Soissons
Au cours de la bataille de Soissons, en 486, parmi le butin récupéré sur l'armée de Syagrius, figurait un vase d'église, probablement en argent.
Selon la coutume franque, les "prises de guerre" étaient partagées entre les Francs. L'évêque de Reims demanda à Clovis de lui restituer le vase. Pour montrer sa bonne volonté de collaboration avec le clergé gallo-romain, Clovis le promit et demanda aux soldats de le lui donner alors qu'il ne lui avait pas été attribué dans le partage.Un guerrier franc refusa violemment, frappant le vase de son épée (ou de sa francisque), lequel fut cabossé (et non cassé... puisqu'il était en métal). Au cours d'un second partage, le vase revint enfin à Clovis qui le restitua à l'évêché deReims.
L'an suivant, Clovis qui avait la rancune tenace, mais surtout qui n'avait pas admis que l'on s'opposa à son pouvoir, prétexta, au cours d'une revue d'armes, que les armes du guerrier qui avait osé s'opposer à lui étaient sales. Il les jeta à terre et, au moment où le soldat se penchait pour les ramasser, il lui fendit le crâne en s'écriant: "Souviens-toi du vase de Soissons!"

Vers Geneviève, Clotilde, Rémy... et les autres

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