Le Roi des Français
Louis-Philippe
1er est "Roi des
Français" et non plus "Roi de France"
(titre qu'avait déjà porté
Louis XVI
de
1791
à
1792)
ce qui implique qu'il n'est plus un monarque de "droit
divin"
mais "choisi"par l'Assemblée
représentant (mal ... car très partiellement)
les Français.
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Louis-Philippe prêtant serment à la
Constitution
( Gérard)
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La nouvelle
Chartre
(Constitution) n'est plus "octroyée" par le
Roi nais "établie au nom du peuple" : La
liberté de la Presse est rétablie, la censure
abolie, le pouvoir législatif est assumé par
les Chambres et le Roi, le Catholicisme n'est plus
"religion d'Etat", le vote des citoyens
règlementé par la loi (ce qui aurait pu amener
le "suffrage universel") , ...
(Pradier)
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A l'euphorie des premiers jours vont vite
succèder les oppositions :
Tout d'abord des
Républicains qui
considèrent qu'on leur a volé "leur"
Révolution, des
Légitimistes qui ne
reconnaissent pas l'abdication de
Charles X ou ceux qui
souhaitent l'avènemeznt de
Henri V, et bien
évidemment des
Bonapartistes...
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Louis-Philippe
(Winterhalter)
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1832 : la
Duchese de Berry (mère
de "Henri V") tente vainement
de soulever la Provence et la Vendée.
Cete même année le Roi de
Rome (fils de Napoléon
1er) meurt en Autriche. Le prétendant
bonapartiste est le neveu de
Napoléon 1er,
Louis-Napoléon Bonaparte
(fils de Louis Bonaparte). En
1836 il essaie, sans
succès, de soulever la garnison de Strasbourg pour
renverser Louis-Philippe.
Il est arêté, gracié et banni de
France.
Il recommence en 1840 avec
celle de Boulogne, sans plus de réussite.
Cette fois il est emprisonné au fort de Ham ...
d'où il s'évadera.
- Fin 1840 le
Roi espérant se concilier les faveurs des
nostalgiques de l'Empire,
fera revenir en grande cérémonie le corps de
Napoléon
de Sainte-Hélène à Paris. -
Quant aux Société secrètes
républicaines elles étaient beaucoup plus
dangereuses et fomentèrent diverses tentatives
d'insurrection donc les plus sanglantes eurent lieu en
1832 et
1834.
Au cours de son règne le Roi fut la cible d'une
dizaine d'attentat dont en 1835
celui de Fieschi
qui fit de nombreuses victimes mais dont
Louis-Philippe sortit
indemne
montrant comme à chaque fois beaucoup de
sang-froid..
Il n'est donc pas surprenant
qu'avec tout celà le Gouvernement de Louis-Philippe
se soit durcit !
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Le Roi est un
"libéral
modéré",
foncièrement bon et ami du Peuple.
Il a très bien compris que la Monarchie
doit se moderniser pour vivre.
C'est un homme aux goûts simples dont le "train de
maison" est plus bourgeois qu'aristocratique.
Il n'hésite pas à sortir à pied dans
Paris
et à parler avec les ouvriuers.
C'est le "Roi-Citoyen".
Cependant il est autoritaire et s'il accepte
sincèrement la Chartre révisée il
souhaite cependant règner véritablement
(au début il n'a pas de premier ministre
et remplit ce rôle lui-même).
Puis les Ministères snt dirigés par
Casimir Périer,
Broglie,
Thiers,
Molé, qui tous sont des
modérés et ne souhaitent pas la trop grande
influence du Roi sur le Gouvernement
(particulièrement
Thiers).
Mais c'est la Bourgeoisie qui est au pouvoir
et les ouvriers, petits artisans et paysans
sont encore "les oubliés du Régime"...
d'où les révoltes fréquentes
causées par la misère.
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" Le Roi-Citoyen "
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