Les EGYPTIENS et
les Hiéroglyphes
(du grec : hieros "sacré" et gluphein "graver")

Au départ, ce sont des
pictogrammes figurant des êtres et des choses (ou leur idée : idéogrammes) puis on y ajoute des phonogrammes représentant des sons,
enfin des
déterminatifs permettant de savoir dans quelle catégorie on se trouve.

Les premiers documents hiéroglyphiques
connus remontent au
IIIème millénaire avant J-C.
Cette écriture fut utilisée jusque sous la domination romaine et disparut avec la fermeture des temples et la christianisation de l'Egypte
à la fin du IVème siècle.

Dès l'origine l'écriture hiéroglyphique fut surtout employée pour célébrer les
dieux
et les
rois (pharaons).
Leurs noms sont entourés d'une "cordelette",
le
cartouche.

Cette écriture évoluera, pour des raisons pratiques, en se simplifiant, ce sera l'écriture
hiératique (toujours réservée aux textes religieux), puis en écriture démotique
(pour tous les textes).


Texte en Hiératique, sous Ramsès III

La
langue copte (encore en usage chez les chrétiens d'Egypte et d'Ethiopie)
est directement inspirée du démotique.




Hiéroglypes avec cartouche
au nom de Sésostris 1er






Texte en Copte,, empruntant à l'alphabet grec avec des graphèmes démotiques

Les supports d'écriture sont, en plus des gravures sur les pierres des temples et des statues, la gravure sur des tablettes d'argile (ostraca) ou dessin avec le roseau taillé (calame) et l'encre sur le papyrus.
Ce dernier est obtenu par collage de bandes entrelacées de ces roseaux (les papyrus) que l'on trouvait en abondance sur les rives du Nil.


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