LES TROIS DICTATEURS
DE LA GUERRE 39 - 45
  
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1 : Adolf HITLER
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Né le 20 avril 1889 en Autriche,
près de la frontière austro-allemande.
Famille modeste ; père fonctionnaire et tyrannique vite en conflit avec Adolf
qui veut devenir artiste-peintre.
Il quitte l'école et, dès 1905 (il a 16 ans), commence une "vie de bohême"...
En 1906 il est à Vienne, puis à Linz
avec sa mère (qui décède l'année suivante).
Il entame des études musicales,
vite abandonnées, puis échoue au concours d'entrée à l'Académie des Beaux-Arts.
Il est de nouveau refusé en 1908.
Il vit difficilement avec les maigres subsides octroyés par sa tante Johanna et de "petits travaux" qu'il n'accomplit qu'avec réticence.
Puis il peint des petits tableaux
(au format carte postale), qu'un ami juif ( ! )
se charge de vendre.
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La Jeunesse
 Adolf HITLER adolescent
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A 24 ans, en possession d'un petit héritage paternel, il est à Munich où il espère aller étudier à l'Académie.
En réalité il continue sa productions de petits tableaux (qui se vendent assez bien) et fréquente beaucoup les cafés où l'on parle politique.
Il a été réformé (pour mauvaise santé) mais lorsqu'éclate la Guerre en août 1914, il est incorporé comme "volontaire" dans l'infanterie bavaroise. En novembre il reçoit la décoration de "la croix de fer " ; il sera blessé en 1916, rejoint l'armée, puis sera gazé et c'est convalescent que le caporal Hitler retrouvera
la vie civile, profondément marqué par cette expériences et ses réflexions personnelles
sur les causes de la défaite qu'il implique (comme d'autres) à la trahison des Juifs
et des gauchistes.
En 1919 il "entre en politique"et, avec ses qualités d'orateur, va rapidement devenir
le porte-parole du Parti National Socialiste.
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L' Ascension
Ses principaux thèmes sont l'antisémitisme, l'antibolchevisme et le nationalisme.
En avril 1920 il dirige le Parti
dont la notoriété progresse notablement. Il y crée un journal et choisit le drapeau à croix gammée pour emblème, le dote d'une milice : Sections d'Assaut (les SA).
Il s'habille noir ou en tenue militaire,
il taille sa moustache qui va devenir, avec sa mèche sur le front, sa plus célèbre image.
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Convaincu d'être le "sauveur" que l'Allemagne attend, il favorise le culte de sa personnalité.
Il est persuadué que pour gagner
il faut séduire et agir, même violemment.
Il soigne sa propagande, son côté théâtral
et ne pemet aucune contradiction.
En 1922, il est condamné à la prison pour
« troubles à l'ordre public » et est menacé
d’être expulsé de Bavière.
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Le putsch de Munich (9 novembre 1923)
En novembre 1923, l'économie de l'Allemagne s'est effondrée (occupation de la Ruhr par la France suite au traité de Versailles de 1919, monnaie totalement dévaluée, plus des révoltes communistes et autres...). Hitler pense conquérir la Bavière puis marcher sur Berlin.
Les 8 et 9 novembre 1923, bien qu'aidé par le maréchal Ludendorff, sa tentative de putsch
est repoussée par la police et plusieurs de ses militants sont blessés. Hitler, en fuite, est arrêté
le 11 et emprisonné. Son Parti est interdit. A la suite d'un procès pour "haute trahison" il est condamné à cinq ans de forteresse . Il sera libéré au bout de neuf mois
( + les trois mois d'incarcération avant le procès) pendant lesquels
il a commencé à élaborer son livre "Mein Kampf " (Mon Combat) qu'il dicte à Rudolf Hess.
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L'idéologie
En prison il a beaucoup lu (Nietzche,
H-S Chamberlain, Marx, Bismarck, ...).
Il paufine la doctrine qu'il mettra en place
quand il sera au pouvoir.
Il refuse la démocratie, repousse le socialisme,
le communisme et prône la supériorité
de la race allemande "aryenne" ;
il est devenu profondément antisémite et souhaite l'anéantissements des Juifs et de tous ceux qu'il considère comme des "sous-hommes" (tziganes, homosexuels, ...).
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 Les discours d'Hitler enflamment les populations. Les "Jeunesses hitlériennes" (1926)
sont le relais indispensable pour l'avenir.
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À sa sortie de prison (décembre 1924),
il reconstruit le Parti selon ses désirs, restreint
le rôle des SA et crée les Sections Spéciales (SS) confiées au dévoué Henrich Himmler.
Goebbels, futur ministre de la propagande, quitte un rival d' Hitler pour rallier celui-ci.
"L'Etat-major" national-socialiste se met progressivement en place autour du chef.
En 1926 une grande manifestation de ses partisans est sujette à une prestation
de serment de fiélité à la personne d'Hitler.
Les premiers succès dans diverses provinces
(Lands) ajoutent à sa popularité.
Le salut "heil Hitler" devient obligatoire ainsi que l'appellation de " Furher" (Chef, Guide).
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La conquête du pouvoir
Après la défaite (1918) et l'humiliation (traité de Versailles, 1919) "la République de Weimar" qui succède à l'Empire n'est pas populaire et est très affaiblie par la crise financière et sociale.
De nombreux Allemands restent monarchistes, principalement dans l'Armée et l'Administration. L'instabilité politique est endémique et dans ce cas on recherche "l'homme providentiel".
On croit le trouver en la personne du populaire maréchal Hindenburg, Président de la République en 1925. Mais celui-ci devient de plus en plus autoritariste et, à partir de 1930 gouverne par décrets ; le Parlement (Reischstag) n'a plus de vrais pouvoirs.
La crise mondiale de 1929 a fini de ruiner le pays et de nouvelles élections vont faire du Parti
de Hitler le deuxième Parti du Reichtag avant d'en devenir le premier dès 1932.
Göring, fidèle d'Hitler, en devient Président. Mais Hindenburg, qui méprise Hitler,
refuse de le nommer Chancelier ... jusqu'en 1933 où, devant les multiples pressions,
il cède et Hitler accède légalement au pouvoir son Parti ayant obtenu 44% des voix.
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