Les origines de la Chanson se confondent probablement avec celles de la Musique.
(voir sur ce même site : La Musique et les Instruments)

Dans l'Antiquité on chantait déjà, comme en témoignent les plus anciens textes, souvent chants religieux, puis profanes.

En France, au cours du Moyen-Age --->
les troubadours (en langue d'oc, au sud) et
les trouvère (en langue d'oïl, au nord)
chantaient "l'amour courtois" et les exploits chevaleresques en s'accompagnant du luth.

Puis on inventa la "chanson poulaire"
tout en mettant des pèmes en musique
(XVème et XVIème siècles).

Dans les siècles suivants les chansons
seront aussi souvent politiques
(critiques :mazarinades, ..., ou laudatives : hymnes aux rois et aux princes).)

A la Révolution : des chants de révolte
(Carmagnole, ...) ou de guerre (Marseillaise, ...)

Rouget de Lisle chantant son "Chant por l'armée du Rhin" qui deviendra "La Marseillaise) --->
(Voir sur ce même site : Les symboles de la Monarchie...)

C'est au XIXème siècle que la Chanson va "s'institutionnaliser" avec la création, en 1851, de la Société des Auteurs et Compositeurs
de Musique (SACEM) qui réglemente
les droits des créateurs.

C'est l'époque des Cabarets tel "Le chat noir"
à Montmartre, des Cafés-Concerts (Caf'Conc')
tels "l'Eldorado" ou "l'Alcazar"
sur les grands boulevards, ou du "Moulin rouge" et de beaucoup d'autres.
On y chante, danse, boit, s'amuse...

Le XXème siècle s'annonce heureux ;
il sera celui de la Paix ! Du moins le croit-on.

Jusqu'au déclenchement de ce qui va être la 1ère Guerre mondiale on s'étourdit avec Polin, Mayol, Paulus, Aristide Bruant, Yvette Guilbert, Dranem, Fréhel, Fragson, Georgius, ...
Débutent aussi Mistinguett et Maurice Chevalier ainsi qu'Yvonne Printemps (dans l'Opérette).



Quelques grands succès : La Paimpolaise (de Th. Botrel), Cà n'vaut pas l'amour, A la Bastille,
La Matchiche, Le fiacre..., La petite tonkinoise (de V.Scotto, qui sera reprise par Joséphine Baker), En revenant d'la revue, Le rêve passe, La valse brune, Femmes que vous êtes jolies,
Je connais une blonde, Reviens, Sous les ponts de Paris (de V. Scotto), ...

Le développement du phonographe (inventé en 1877 par Edison) va permettre, avec l'utilisation du disque lu par un saphir (Pathé 1906), l'essort de l'industrie musicale et de la chanson.

La Guerre, qui commence en août 1914, change les refrains "sans-soucis" en airs plus adaptés, telle "La Madelon"(chantée par Bach et Polin) qui va devenir l'hymne des tranchées.

Autres succès : Heureux piou-piou, Ils ne passeront pas, Cri du poilu, Verdun, ...

En 1918 reprise du Mucic-hall (qui n'avait d'ailleurs pas compètement arrêté) avec des salles nouvelles ou restaurées (comme le Casino de Paris avec son grand escalier) où vont triompher Mistinguett et Maurice Chevalier.

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