Elle est resplendissante et séduit tous ceux qui la voient ; François-Joseph l'adore et elle l'aime.
Mais "Frantz" (François-Joseph), très consciencieux, est absorbé par sa tâche impériale et est encore très dépendant de sa mère.
Sissi, trop jeune, manque de la maturité
qui lui aurait permise de s'accomoder de sa nouvelle vie si différente de ce qu'elle a connu.
Il lui aurait fallu "composer", faire le tri entre ce qui était indispensable dans la vie de Cour
et ce dont elle pouvait faire abstraction.
Au lieu de celà elle refuse tout en bloc et l'atmosphère entre Sophie et Sissi est très vite une opposition systématique qui
ne s'arrangera pas avec les années
comme l'espérait François-Joseph.

Le 5 Mars 1855 la naissance d'une petite archiduchesse, prénommée Sophie par
sa grand-mère, si elle est une joie pour Sissi
et Frantz est une déception pour l'Impératrice mère qui espérait un héritier.
Le bonheur pour Sissi est de courte durée car
sa belle-mère a fait aménager un appartement pour sa petite-fille à côté du sien afin d'en surveiller l'éducation ; Sissi ne voit véritablement sa fille qu'à de rares moments.

Sissi (par Winterhalter)

Cependant Sissi arrache cependant des moments de bonheur quand elle se trouve seule
avec François-Joseph en parcourant les provinces de l'Empire où elle inspire une véritable adoration aux populations favorisant ainsi la popularité de l'Empereur.

François-Joseph, qui a pris de l'assurance, est un "bourreau de travail" (et le sera jusqu'à la fin
de sa vie) même s'il commet des erreurs.

Il est très amoureux de Sissi (et le restera toujours) mais est très occupé et pas totalenent affranchi de la domination maternelle.

Quand il y arrivera ce sera trop tard,
la distance entre le couple sera déjà installée.

Les grands bonheurs de Sissi ce sont les périodes passées avec Frantz dans leur résidence en pleine nature non loin de Vienne, son séjour en Bavière auprès de sa famille et ses voyages dans l'Empire avec François-Joseph... loin
de la tyrannie de l'Impératrice Sophie.

Le 12 juillet 1856 Sissi met au monde une autre fille, Gisèle. Nouvelle déception, pour tous
cette fois, car Sissi espérait donner un héritier
à son époux et à l'Empire.
Cette enfant lui est enlevée comme la précédente sous les mêmes prétextes mais, quelque temps, après François-Joseph, malgré sa mère, fait enfin réintégrer les enfants à proximité des appartements de Sissi.


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