Les deux années suivantes il présente :
" La Pastorale comique ", " Le Sicilien ou l’Amour-peintre ", " Amphitryon ", " Georges Dandin " et enfin " L'Avare ", pièce dans laquelle il dénonce l'avarice d'un vieillard qui menace le bonheurs de ses enfants, lequel sera sauvé grâce à la ruse du valet Sgnararelle.
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1669, c'est " Monsieur de Pourceaugnac " (comédie-ballet avec la participation de Lully).

1670, " Les amants magnifiques ", nouvelle comédie-ballet pour le " Divertissement Royal ".

La même année, toujours avec Lully (surintendant de la musique du Roi),
il écrit sa célèbre comédie " Le Bourgeois gentilhomme " où il ridiculise les bourgeois
qui veulent imiter la Noblesse.

Au cinéma, avec Louis De Funès

Tel " L"Avare ", " Le Bourgeois gentilhomme " a inspiré de nombreux cinéastes ...


1671
, il crée " Psyché ",
" La Comtesse d’Escarbagnas "et
" Les Fourberies de Scapin " , intrigues
mêlant l'argent, l'amour et la ruse .
Molière joue Scapin, le valet meneur de jeu.

1672, " Les Femmes savantes ", condamnation du pédantisme (déjà entreprise dans
" Les Précieuses ridicules ").

Brouille avec l'arriviste Lully qui obtient le privilège royal lui accordant l’exclusivité de la représentation de toutes les œuvres chantées et dansées privant ainsi Molière des chorégraphies et de la musique dans ses pièces.

Cependant pour " Le Malade imaginaire ",
en février 1673, il obtient
l'autorisation exceptionnelle du Roi
d'y intègrer chants et danses.

Depuis " Le médecin volant "(?) Molière s'est moqué du langage pseudo savant des médecins
et de leurs soins dont l'essentiel des thérapies étaient les saignées et les purgations qui firent mourir d'épuisement plus de malades qu'ils n'en soignèrent ...
D'après la comédie il suffirait d'être habillé en médecin et en imiter le langage pour le devenir.

Ce sera sa dernière pièce. Malade depuis longtemps il termine épuisé, le 17 février lors de la quatrième représentatrion, toussant et crachant du sang. Transporté à son domicile, il y meurt quelques heures après. Ce n'est que grâce aux supplications de sa femme auprès du Roi qu'il sera quand même inhumé en terre chrétienne ( les comédiens étant excommuniés), mais de nuit !

Représentation du " Malade imaginaire "


au théâtre du Palais-royal (1673)

" Le Malade ", vu par Daumier (XIXème s.)


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