LA BÊTE DU GEVAUDAN


C'est au XVIIIème siècle, sous le règne de
Louis XV, que s'est produite cette étrange affaire, dans le Gévaudan, ancienne Province équivalent à peu près à l'actuelle Lozère.

Un étrange animal, souvent assimilé à un énorme loup ou lui ressemblant,
aurait fait plus de cent victimes,
principalement des jeunes gens,
entre l'été 1764 et l'été 1767.
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La première victime est une jeune fille,
au village des Hubacs, dans le Vivarais,
mais une autre femme avait déjà été attaquée peu de temps avant près de Langogne.
D'autres victimes suivent, près de la forêt
de Mercoire
. De grandes battues sont
ordonnées mais sans succès .

La Lozère


L'Intendant de la Province fait alors appel au capitaine Duhamel et à sa Compagnie de Dragons stationnée près de Langogne. Celui-ci organise de nombreuses chasses dans la forêt mais
" la Bête " a quitté la région, vers le nord-ouest, car début octobre une jeune fille est tuée
à Apchier et un garçon attaqué non loin de là , ainsi qu'un autre à proximité du château
de la Baume
; ce jour là des chasseurs auraient réussi à blesser l'animal... qui resta introuvable.

En novembre les Dragons de Duhamel s'installent à Saint-Chély et entament de nouvelles traques, sans succès, alors que de nouvelles victimes s'accumulent.

Les Etats du Languedoc promettent la coquette somme de deux mille livres à qui tuera la Bête.

L'évêque de Mende appelle aux prières et pénitences collectives... sans plus de résultat.
Début 1765 toujours aucun progrès malgré
de fréquentes attaques de la Bête.
Le Conseiller du Roi fait appel au "meilleur chasseur de loups du Royaume" un certain sieur Danneval qui s'installe en Gévaudan
au printemps avec son fils.

Nouvelles attaques, nouveaux meurtres ;
la Bête est blessée à plusieurs reprises mais parvient toujours à s'échapper.