FRANCE - ALLEMAGNE

Les forces françaises sont massées sur la frontière allemande mais l'Allemagne, envahissant la Belgique (qui offre cependant une forte résistance) et le Luxembourg, les contourne et pénètre rapidement sur le territoire national jusqu'à franchir la Marne et menacer Paris.
Le Gouvernement se réfugie à Bordeaux.

Début septembre, les généraux Joffre et Galliéni lancent une contre-offensive qui bloque l'avance des Allemands et les repousse sur l'Aisne.
En novembre le front est stabilisé; c'est le début de la "Guerre des tranchées".
En décembre le Gouvernement réintègre Paris.

Les taxis réquisitionnés qui acheminèrent les troupes vers le front de la Marne.


JOFFRE

GALLIENI

 

Le Front en 1915

 

HINDENBURG et LUDENDORFF


SUR LE FRONT DE L'EST


Les Russes, sur lesquels la France compte beaucoup, pénètrent rapidement en Prusse orientale où peu de forces leur sont opposées et remportent de rapides victoires.
Mais devant leur avancée le généralissime allemand Moltke charge les généraux Hindenburg et Ludendorff de repousser l'ennemi, supérieur en nombre mais mal armé
et mal commandé.
C'est bientôt la défaite des armées russes.


La Russie a en même pemps attaqué victorieusement l'Autriche en Pologne et en Hongrie mais, avec le secours de l'allié allemand, la situation va se stabiliser et s'enliser.

En 1915 le tsar Nicolas II prend le commandement de l'armée russe.



LA GUERRE DES TRANCHEES
De la mer du Nord à la frontière Suisse, sur près de 800km, Français et Allemands vont "s'enterrer" dans leurs lignes pendant trois ans et demi ! (voir carte ci-dessus)
Les hommes vont devoir remuer des milliers de tonnes de terre, de jour comme de nuit, recommencer sans cesse en raison du pilonnage de l'artillerie, protéger ces tranchées par des fils barbelés qu'il faut installer sous le feu de l'ennemi, les étayer, subir la pluie et la boue, le froid,
la mauvaise nourriture difficilement acheminée, les maladies, la peur en permanence...
Il va falloir adapter l'uniforme afin de le rendre moins voyant (on en est encore au pantalon rouge !), adapter l'artillerie aux conditions de combat rapproché et enterré (grenades, gaz asphyxiants, ...) et essayer de garder le moral des troupes qui, d'un côté comme de l'autre avaient espéré une Guerre de quelques semaines laquelle va durer plus de quatre ans.



On creuse des sapes jusqu'aux lignes ennemies afin de poser des mines. Si l'explosion est réussie on monte à l'assaut de la tranchée pour gagner quelques mètres de terrain... souvent reperdus quelques heures plus tard !

On survit, sans hygiène (les "Poilus"),
au milieu des cadavres à moitié ensevelis
dans la boue.
On dispute sa maigre nourriture aux rats...

Souvent il faut monter à l'assaut sachant que cela ne sert à rien qu'à faire tuer des dizaines d'hommes puisque la prochaine offensive ennemie vous ramènera sur vos positions.

***

Comment ne pas penser que de telles conditions vont amener des révoltes dans les mois à venir?

 

Un peu de repos à l'arrière avant la remontée en 1ère ligne